Destinations de surf : Sagres, Portugal – Actualité Surf de par le monde.

Destinations de surf : Sagres, Portugal – Actualité Surf de par le monde.


Destinations de surf : Sagres, Portugal

&#8211 ; Supertubos est peut-être la vague portugaise la plus célèbre, mais ici, à Sagres, vous pouvez surfer pratiquement tous les jours, tout au long de l’année &#8211 ; déclare Rui, un moniteur de surf local.

Nous sommes au début du mois de novembre. Le Portugal nous accueille avec du soleil, de l’air chaud et un réseau routier bien organisé, bien que payant. En entrant dans l’Algarve, nous avons laissé derrière nous l’Espagne, qui nous a déçus en termes de surf, mais nous aimons toujours ce pays, encore plus fort depuis Séville. En chemin, l’océan Atlantique baigné de soleil apparaît, annonçant qu’il ne nous laissera pas tomber. Après moins de deux heures de route, nous apercevons la ligne d’arrivée. Un large morceau d’asphalte, au milieu de nulle part, au bout duquel rien ne semble attendre. Et pourtant, quelque chose attend… C’est Sagres.

Nous passons devant un supermarché que nous avons rencontré il y a 7 ans et nous atteignons le rond-point (probablement le centième ce jour-là) avec une grande et vieille ancre en bois. C&#8217est ici que nous passerons les trois prochains jours à essayer de connaître la variété des lieux locaux, à rechercher des expériences culinaires et à supporter les violentes chutes de température après le coucher du soleil avec dignité et tongs aux pieds.

Surfer sous l’œil du Prince Henri le Navigateur

&#8211 ; Quel spot recommanderiez-vous à quelqu&#8217un qui n&#8217a pas encore surfé ici ? &#8211 ; Je demande au jeune homme de la réception du petit hôtel appelé Mareta Beach &#8211 ; Boutique Bed &amp ; Breakfast, où nous avons séjourné. Il me donne une petite carte de la région, indique Praia do Tonel et décrit l&#8217endroit dans un anglais courant. &#8211 ; C&#8217est à quelques minutes à pied d&#8217ici. Au milieu de la plage se trouve un gros rocher de plusieurs mètres de haut. Le plus souvent, vous surfez à sa gauche, mais vous pouvez aussi essayer de prendre des vagues de l’autre côté. Il faut alors faire attention à ne pas atterrir sur ce rocher, vous savez &#8211 ; dit-il. Je reste calme, mais à l’intérieur, j’ai hâte de voir tout cela de près avant le coucher du soleil.

Lorsque nous atteignons l’endroit deux heures plus tard, il s’avère que nous le connaissons parfaitement. De plus, nous avons l’occasion de le voir tous les jours en passant devant le mur avec des photos de nos voyages. L’une de mes photos préférées de cette collection est celle de Tonel, photographiée depuis une falaise où se trouve une académie maritime fondée par le prince Henri le Navigateur. Nous l’avons prise lors de notre premier voyage au Portugal en 2010. À l’époque, nous n’avions aucune idée qu’il s’agissait de la plage de Tonel.

Tonel est déjà agitée. Le vent de terre, la courte période et les vagues puissantes et irrégulières indiquent que ce ne sera pas facile ici. C’est pourquoi nous nous réfugions dans un havre de paix pour un repas bien mérité. Une visite à Three Little Birds est venue clore en beauté cette première journée. Grâce à de délicieux hamburgers (classiques et au cabillaud) ainsi qu’à un billard dans une salle remplie de planches de surf et d’une compagnie internationale (avec de nombreux enfants, ce qui est intéressant), nous nous sommes sentis détendus et prêts pour le lendemain.

Je retourne à la plage de Tonel le lendemain. Cette fois-ci avec Rui, un moniteur de surf de l’International Surf School. Une leçon de 2 heures avec Shrek, comme l’appellent ses collègues, revient à 150 euros, deux fois plus qu’en Galice et trois fois plus qu’en Espagne. Conil de la Frontera. Mais ici, c’est Sagres &#8211 la capitale du surf en Algarve. Ce n&#8217est pas moins cher et, à cette époque de l&#8217année, une session privée avec un moniteur est une rareté si l&#8217on considère les nombreux groupes qui occupent la plage depuis le matin, essayant de tirer le meilleur parti des conditions douces avant que la marée ne fasse son travail.

En début d’après-midi, Tonel se transforme en champ de bataille. Seuls les surfeurs expérimentés équipés de shortboards sont capables de dompter les vagues irrégulières et le fort courant. Ce n&#8217est qu&#8217au coucher du soleil que Tonel redevient accueillant. Les retardataires sortent leurs planches des voitures et courent du parking encore bondé pour attraper la dernière vague de la journée.






















La reine de la houle du sud

Le lendemain, Rui est parti. Il reste deux vieux briscards, dont la tâche pour ce matin est d’aider un petit groupe multiculturel de kooks à attraper quelques vagues (pas beaucoup). Le vieux Volskwagen Transporter transporte courageusement plusieurs grandes planches pour débutants sur le toit et se dirige vers Tonel. &#8211 ; Pas question, les vagues sont trop grosses &#8211 ; dit l’un des instructeurs, debout sur la falaise, en regardant les belles vagues, régulières, mais puissantes. La caravane de trois voitures prend la direction opposée. Nous quittons la ville. Après une douzaine de minutes, nous arrivons à Praia do Zavial, à Raposeira, au sud-est de Sagres &#8211 ; Vous voyez ! C’est ici que se rendait hier le bus de l’école de surf &#8211 ; dis-je à Edyta.

Il n’est que 10 heures du matin et il n’est déjà pas facile de trouver une place libre dans un parking bien entretenu. Le soleil brille fort et le vent souffle de la plage. Il semble que ce soit une bonne journée. Et bien qu&#8217à première vue, l&#8217océan soit calme, presque plat, les instructeurs décident de rester. Il s&#8217avère que nous n&#8217avons pas beaucoup de temps. La marée montante ne nous laisse que 2 à 3 heures pour surfer dans cet endroit. Les vagues commencent à grossir.

On dit qu’il y a un fort localisme à Praia do Zavial. Nous ne nous en soucions guère, car la partie rationnelle de mon cerveau me dit de rester à l’écart de la zone la plus terrifiante située près de la falaise, à droite de la plage. A ce stade de ma « carrière » de surfeur, il est beaucoup plus sûr (pour tout le monde) de laisser faire les pros et de prendre quelques photos.

Pour les débutants et les surfeurs intermédiaires, il reste quelques centaines de mètres de plage &#8211 pratiquement toutes les sections du milieu et de la gauche. Les nombreuses fermetures rendent difficiles les longues balades, mais ceux qui attendent seront récompensés. Le phénomène des vagues qui se retirent (appelé undertow) pimente la session. La sensation d’aspirer et de recracher, précédée par le bouchon de la vague déferlante, est une expérience intrigante. Grâce à elle, le respect pour ce spot peut être encore plus grand.

Après deux heures dans l’eau et un court pique-nique, pendant lequel j’ai regardé jalousement les locaux se battre avec une vague rapide et forte sur la falaise, nous avons remballé nos vêtements et sommes retournés au parking plein à craquer. Le deuxième jour de surf à Sagres touche à sa fin.

Il ne reste plus qu’à visiter Lagos. Un délicieux thon, des fruits de mer et des frites de patates douces maison au Mar d&#8217Estorias et un surf trip d&#8217automne feront partie de l&#8217histoire. Nous rentrons à la maison au petit matin, laissant derrière nous une autre bonne journée de surf à Sagres.



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Liens utiles

Praia do Tonel

Praia do Zavial

École internationale de surf

Restaurant Three Little Birds

Restaurant D’Italia

Restaurant Mar d’Estorias

Mareta Beach &#8211 ; Boutique Bed&Breakfast

Merci de votre lecture. Maintenant, allez surfer !

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